Glossaire
Glossaire
P
Pan :
n.m. Surface plane formée par un mur, une paroi, un versant de toiture, etc.
|
Pan coupé :
n.m. Pan de mur remplaçant l'angle abattu de la rencontre de deux murs.
|
Pan de bois :
n.m. Ensemble des pièces de charpente assemblées dans un même plan formant l'ossature d'un mur porteur. Voir aussi Colombage.

|
Panne :
n.f. Pièce horizontale d'une charpente de comble.
|
Panne faîtière :
n.f. Pièce horizontale d'une charpente qui porte l'extrémité supérieure des chevrons.

|
Panne sablière :
n.f. Pièce horizontale d'une charpente qui couronne le mur gouttereau à la base du comble.
|
Panneau décoratif :
ils désignent de façon générique tous les panneaux préfabriqués qui présentent, au moins sur une face, un parement traité dont l’aspect fait l’objet d’une recherche esthétique particulière : aspects des bois naturels, du liège, du marbre, de surfaces à couleurs moirées, etc. On les utilise surtout en habillage de murs et cloisons, et en plafonnage.
|
Panouille :
n.f. [Terme populaire] Une panouille de maïs est un épis de maïs.
|
Parement :
n.m. Face visible d'un élément de construction (Pierre, moellon, briques...) 1. Surface visible d’une construction en pierre. 2. Côté visible d’une pierre dans un ouvrage de maçonnerie.
|
Pas de moineau :
n.m. Synonyme de redent.
|
Patiner (se) :
v.i. Se couvrir avec le temps d'un dépôt très fin sur la pierre (patine) ou coloration du bois (souvent en gris). Cela est dû à l'action des intempéries (pluie et soleil notamment).
|
Péristyle :
n.m. Colonnade à plusieurs retours, sur le périmètre complet ou presque complet d’un bâtiment, d’une cour, d’une place…
|
Persienne :
n.f. Dispositif de fermeture externe d'une baie, fait de panneaux articulés repliables de part et d'autre de l'ouverture.
|
Perte :
n.f. [Géologie] Lieu où une rivière "se perd", descendant d'abord verticalement dans le sous-sol calcaire. Ensuite, le cours d'eau ayant atteint des couches imperméables devient une rivière souterraine.
|
Petit bois :
n.m. Pièce de faible section divisant les châssis (d’une fenêtre, etc.) pour en permettre le vitrage à petits carreaux.
|
Piédroit :
n.m. Montant portant le linteau d’une baie. Il peut être isolé (colonne, pilier, etc.).

|
Pierre à (de) jumeaux :
n.f. [Local] Piédroit séparant deux baies comme la porte et la fenêtre de la cuisine par exemple et portant les deux linteaux de ces ouvertures.

|
Pierre à évier :
n.f. Pierre creusée fixée sur la façade où les gens faisaient leur toilette et lavaient leur vaiselle.
|
Pierre de Mièges :
n.f. Pierre de couleur jaune safran, issue du site de production de Mièges, commune proche de Nozeroy dans le Jura.
|
Pierre de taille :
n.f. Pierre présentant des pans dressés et des arêtes vives. Elle peut être prétaillée en carrière en petits blocs de dimensions standardisées.
|
Pierre levée :
n.f. Bloc de pierre plus ou moins allongé dressé verticalement. Utilisé pour délimiter les champs ou les jardins.
|
Pierre sèche :
L’architecture en pierre sèche est l’un des premiers patrimoines bâtis par l’homme dès la préhistoire. Cette technique de pierres brutes sans liant se perfectionne au cours du temps pour des usages agricoles, pastoraux, d’habitat rural, et devient un véritable art paysan.
|
Pilastre :
n.m. Elément vertical formé par une faible saillie rectangulaire d’un mur, généralement muni d’une base et d’un chapiteau.
|
Pisé :
n.m. Maçonnerie rurale rustique en terre grasse argileuse.
|
Plante hygrophile :
n.f. Plante qui pousse sur les terrains humides.
|
Plate-bande :
n.f. 1. [Jardinage] Bande de terre cultivée souvent plantée de fleurs se trouvant en bordure de bâtiment ou de route. 2. [Architecture] Ouvrage rectiligne formant le couvrement d'une baie. 3. [Charpente] Plaque d'assemblage bout à bout de deux pièces de charpente. 4. [Maçonnerie] Large moulure plate en saillie sur un mur. 5. [Menuiserie] Longue latte d'encadrement d'un parquet comportant une moulure en creux permettant l'emboitement sur une autre latte contiguë.
|
Plateau :
n.m. 1. [Architecture] Large planche de bois massif résultant de la première coupe du tronc d'un arbre ou d'une partie de celui-ci avant qu'il ne soit équarri. 2. [Géographie] Etendue de pays assez plate présentant un "relief en creux" où les parties hautes planes et assez étendues dominent des vallées étroites et souvent encaissées.
|
Platelage :
n.m. Ensemble de planches ou de madriers assemblés bord à bord.
|
PLU :
abrév. Plan Local d'Urbanisme, anciennement POS (Plan d'Occupation des Sols).
|
PLUI :
abrév. Plan Local d'Urbanisme Intercommunal.
|
PNR :
abrév. Parc Naturel Régional.
|
Poêle :
n.m. [Montagne jurassienne] Pièce située à coté de la cuisine servant aussi de chambre à coucher.
|
Poinçon :
n.m. Pièce verticale centrale d'une ferme de charpente, au sommet de laquelle sont assemblés les arbalétriers.
|
Polyculture :
n.f. Production simultanée de plusieurs cultures sur une exploitation agricole.
|
Porte cochère :
n.f. Porte dont les dimensions permettaient l'entrée d'un voiture à cheval.
|
Portée :
n.f. Dimension horizontale mesurée entre les points d’appui d’une construction. cf. arc voûte.
|
Poteau sur dé :
n.m. Poteau en bois reposant sur un socle en pierre ou maçonné appelé dé.
|
Pré de fauche :
n.m. Pré ou Prairie dont l'herbe est destinée à être fauchée pour servir à l'alimentation du bétail.
|
Proto-industrie :
[Avant l’industrie] Terme économique désignant la première forme d’organisation du travail pour la fabrication d’objet en série. Il se traduit concrètement par des petits ateliers situés en milieu rural, exploitant des ressources naturelles comme matériau de base à l’artefact ou comme force motrice. Apparue principalement entre 1650 et 1860, soit avant la première révolution industrielle.
|
Pulvérulent :
Qui a la consistance de la poudre, qui est à l’état de poussière ou qui se réduit facilement en poudre ou en poussière.
|
> Voir les sources bibliographiques
|
Nuage de tags
Collectivité territorialeCollectivité territorialeLe CAUE apporte son expertise et ses conseils aux collectivités territoriales en les accompagnant dans la définition et la concrétisation de leurs projets d’aménagement et de construction.
Il intervient le plus en amont possible avec un souci constant d'approche globale et de large concertation.
Conçue comme un outil d’aide à la décision, la mission de conseil du CAUE s'exerce en amont de l'intervention du maître d'Œuvre, en toute objectivité et dans l'intérêt collectif. Conseil aux particuliersConseil aux particuliersOrganisme public de conseil, le CAUE apporte les compétences nécessaires aux personnes qui désirent construire pour apprécier à la fois la qualité architecturale de leur projet et leur bonne insertion dans le site. Le conseil ne concerne pas les seuls particuliers qui construisent, rénovent une maison ou ravalent leur façade mais aussi certains professionnels comme les agriculteurs, artisans... Le conseil du CAUE se situe très en amont de la maîtrise d'oeuvre, la connaissance du territoire et des projets des élus permettant de replacer le projet dans un paysage urbain ou rural. CAUECAUELe Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est un organisme départemental créé à l’initiative du Conseil général et des services de l’État dans le cadre de la loi sur l’architecture de 1977. Investi d’une mission de service public, le CAUE est présidé par un élu local. Lire la suite... Cadre de vieCadre de vieLes CAUE ont pour mission de promouvoir et améliorer la qualité du cadre de vie :
- en suscitant des démarches de qualité dans les domaines de l'architecture, de l'urbanisme, de l'environnement et des paysages
- en favorisant la participation des habitants à l'élaboration de leur cadre de vie CULTURECULTUREArt. 1er. - L'architecture est une expression de la culture. La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d'intérêt public[...]
Par la Loi 77-2 du 3 Janvier 1977 sur l'architecture qui les a institués, les CAUE participent à la sensibilisation du public à la qualité architecturale et urbaine, à la préservation de l’environnement en développant la culture et la pédagogie en matière d’architecture et d’urbanisme.
Ils contribuent ainsi à ouvrir le champ de la culture, afin que le grand public et les élus puissent partager leur connaissance du territoire et participer à l'élaboration du cadre de vie de demain.
|