Ce cirque naturel, constitué par les hauteurs boisées de Chanoy, Grappesaute, Croyot, Le Tartre, Burmont, est occupé par la ville de Baume-les-Dames, rejoignant la rivière à la cote 270 m. Le Doubs compose à cet endroit quelques sites remarquables : la boucle de Lonot, le bassin de Gonde dans lequel se jette le Cusancin après avoir perforé la Bordure jurassienne, la boucle de Burmont.
Au-delà, vers l’est, les cultures se combinent à la rivière et à la forêt pour composer les vues. La carte d’ampleur de vue prend sur ce secteur une valeur exemplaire. Le cours du Doubs se dessine parfaitement et apparaît comme un ruban à fort potentiel visuel tandis que les versants encadrants, couverts de forêt, ne ménagent que de rares panoramas.
A Hyèvre-Paroisse, le Doubs franchit la bordure jurassienne et déroule un large méandre entre les deux rides parallèles du Lomont et de Clerval, orientées est-ouest et espacées d’environ 4 km. En limitant à l’est la sous-unité, Clerval est scindé en deux parties par le Doubs, dont le canal du Rhône au Rhin emprunte le lit, et est bordé par la RN83 et la voie de chemin de fer. La ville s’étale au pied des collines dont la pente varie. Celles-ci sont gagnées aujourd’hui par les habitations individuelles.
La Cluse de Clerval annonce l’entrée dans le Bas-Pays.
Espaces urbanisés
Les villages accompagnent les rives du Doubs en entretenant rarement un rapport immédiat à la rivière. Clerval fait exception à cette règle. Les bâtisses du bourg ancien sont rassemblées au pied de la cluse, alors que l’extension contemporaine se déploie au-delà de l’ancien faubourg sur la rive droite au nord, là où le relief rejoint en pente douce les plateaux entre Doubs et Ognon.
Baume-les-Dames s’est développé autour d’une abbaye dont subsistent les bâtiments, maison des religieuses et église du XVIIIe classée. Le clocher de l’église Saint-Martin (XVIIe inscrite) émerge franchement de la cité.
Chacune à leur échelle, ces petites cités conservent une image de caractère grâce à leur centre historique au patrimoine remarquable.
Les extensions du XXe siècle ont largement débordé de ce périmètre circonscrit, pour recouvrir le fond de la vallée d’un tapis désordonné de zones artisanales et pavillonnaires, sans égard, pour une large part, à la qualité des sites.
Les maisons rurales rassemblent des typologies variées d’habitat, tel celui de fermes de polycultures et d’élevage au volume massif par exemple.
A Hyèvre-Paroisse, la fontaine-lavoir du XIXe est inscrite à l’inventaire, ainsi que le site du rocher du « Fauteuil de Gargantua ».