Exception faite du bourg de Valdahon et des quelques dépendances bisontines qui viennent franchir le faisceau, le paysage garde une forte empreinte rurale.
La découpe des espaces agricoles ressort bien sur la trame forestière dominée par les feuillus, couvrant 50 à 60% du territoire. L’élevage, majoritaire, est associé aux cultures, celles-ci prenant plus d’importance vers le sud-ouest.
L’emprise de certaines formations végétales (forêt mélangée, broussailles…) est le signe d’une moindre pression agricole, qu’il s’agisse d’un fait singulier (camp de Valdahon) ou d’une tendance plus générale à la déprise. La topographie de ce plateau est sans rigueur. Elle est animée de rides secondaires qui fragmentent l’ensemble en unités dénivelées.
Armé de calcaire, le plateau comporte toutes les marques habituelles du relief karstique : dolines, vallons aveugles, lapiez sous forêts, gouffres, etc.
Toutes ces formes de dissolution des calcaires sont également répandues ailleurs dans le département, mais c’est ici que leur impact sur le paysage est le plus fort avec une collection très importante de curiosités et de sites à visiter.
A cela s’ajoutent les ruptures majeures que constituent les incisions des grandes vallées, Doubs, Loue-Lison, Dessoubre, Cusancin. Certaines de leurs résurgences sont les exutoires des réseaux souterrains du plateau.